Quand on évoque le crédit immobilier, on pense directement aux taux d’intérêt, aux mensualités et au capital emprunté. Cependant, un autre élément essentiel, parfois négligé, entre en jeu : l’assurance emprunteur. Il s’agit d’une protection essentielle pour l’emprunteur comme pour la banque. Dans cet article, découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce sujet.
Qu’est-ce que l’assurance emprunteur ?
L’assurance emprunteur, que vous pouvez retrouver sur https://www.cardif.fr/assurance-emprunteur/changer-assurance-emprunteur, a pour principal objectif de garantir la prise en charge du remboursement de votre crédit en cas d’évènements imprévus. Qu’il s’agisse d’une incapacité temporaire de travail, d’une invalidité ou, dans le pire des cas, du décès de l’emprunteur, cette assurance vient pallier les aléas de la vie afin de sécuriser l’emprunt.
Pourquoi est-elle souvent exigée ?
La plupart des établissements bancaires exigent que l’emprunteur souscrive à cette assurance. Pourquoi ? C’est simple : c’est une garantie pour la banque que le prêt sera remboursé quoi qu’il arrive. Cette assurance protège donc l’institution financière contre le risque de non-remboursement. Mais elle offre aussi une sérénité à l’emprunteur et à sa famille, en évitant que les proches ne soient confrontés à une lourde charge financière en cas d’imprévu.
Les différentes protections offertes par l’assurance emprunteur
Chaque contrat d’assurance emprunteur présente des garanties, qui varient d’une offre à l’autre. Les plus courantes sont :
- protection en cas de décès : si l’emprunteur venait à décéder, l’entité assureur s’engage à régler le montant encore à rembourser à l’organisme prêteur ;
- couverture en cas d’incapacité temporaire : lorsqu’un accident ou une maladie empêche provisoirement l’emprunteur d’exercer son métier, cette assurance couvre, totalement ou en partie, les échéances du prêt ;
- protection en situation d’invalidité : si l’emprunteur est confronté à une invalidité permanente, l’entité d’assurance se charge du remboursement du crédit ;
- protection contre la perte d’emploi : moins fréquente mais tout aussi essentielle, elle entre en jeu lorsque l’emprunteur perd son emploi sans le vouloir, facilitant ainsi le remboursement du crédit.
La délégation d’assurance, un choix à considérer
Depuis la mise en place de la loi Lagarde en 2010, les emprunteurs ont la possibilité de choisir leur assurance emprunteur en dehors de l’offre proposée par la banque prêteuse. Cette option, appelée délégation d’assurance, peut permettre de réaliser des économies substantielles sur le coût total du crédit. Ainsi, l’emprunteur peut chercher et trouver une assurance offrant des garanties équivalentes, voire supérieures, à un tarif plus compétitif que celui de la banque.
La résiliation annuelle, un moyen d’ajuster son assurance
Grâce à la loi Bourquin de 2017, il est désormais possible de résilier son assurance emprunteur chaque année à la date d’anniversaire du contrat. Cette flexibilité permet à l’emprunteur de réajuster son assurance en fonction de ses besoins ou de profiter d’offres plus avantageuses sur le marché. Pour ce faire, il est nécessaire de respecter un préavis de deux mois et de présenter une assurance aux garanties équivalentes.
Vous l’aurez compris, l’assurance emprunteur est une étape fondamentale lors de la souscription d’un prêt immobilier. Elle offre une protection et une tranquillité d’esprit à la fois à l’emprunteur et à l’institution prêteuse. Chaque emprunteur doit donc s’attarder sur ses spécificités, ses garanties et ses coûts pour faire le choix le plus adapté à sa situation.